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Les adolescents
L'adolescence, dans l'évolution de l'individu, constitue le passage de l'enfance à l'âge adulte. Dans la construction identitaire, c'est une phase d'autonomisation et de distanciation parentale.
L'adolescent remet en question les repères sécurisants que lui ont fourni ses parents. Il élargit ses intérêts au-delà du cercle familial, il questionne, s’oppose ou critique le discours parental et rejette où s'approprie les valeurs de ce modèle.
L'adolescent en se détachant du parent navigue vers un inconnu plus anxiogène, une indépendance moins rassurante que l'enfance. Ainsi le jeune est longtemps tiraillé entre le « rejet » de ses parents (le fameux « lâche-moi ») qui l'autonomise un peu plus et le comportement infantile qui lui amène protection et réassurance. Il peut d'ailleurs passer d'un positionnement à un autre dans le même quart d’heure.
La remise en question des modèles parentaux peut prendre un tournant plutôt « discret » ou plutôt « bruyant », avec des attitudes allant du repli sur soi, de l'isolement, aux comportements de rébellion violents.
L’adolescent a besoin de trouver sa propre place dans la société et auprès de ses pairs. Ce n'est pas une chose facile car c'est aussi la période où interviennent les changements physiologiques et hormonaux qui transforment profondément le corps et le remodèle.
Les modifications si rapide de l'image du corps et de soi insécurisent l'adolescent, deviennent source de doutes sur soi-même, voire même de honte, retentissant ainsi sur la confiance en soi.
La communication avec les parents change. Le jeune devient plus secret, il donne la priorité à ses amis, rejette vivement les conseils, les critiques parentales et les perçoit comme des constats d'incapacité.
Par répercussion cette période déstabilise également les parents qui ont à s'adapter à la modification de la relation avec leur adolescent.
Au vu de la complexité de cette période, il est fréquent que des difficultés surgissent. En voici quelques exemples :
- Troubles des conduites alimentaires (anorexie, boulimie), conduites addictives (jeux, drogues, alcool…)
- Repli sur soi notable, inhibition importante, dépression, anxiété massive.
- Opposition constante, rupture de communication avec les parents, difficultés scolaires.
- Conduites à risques, auto-agressivité (scarification corporelles, mise en danger de soi) hétéro-agressivité…
Soutien aux parents
Les parents aussi peuvent se sentir dépassés, désorientés, ne sachant pas ce qui dans le comportement de leur enfant appartient au normal de l’adolescence ou au pathologique.
Prendre du recul, rechercher des conseils adaptés à sa situation et à son histoire, aide à se repérer, à se positionner au regard de cette nouvelle relation qui se met en place.
Psychothérapie
Elle se déroule en individuel avec l’adolescent. Parfois les parents viennent exposer le problème avant d’accompagner le jeune, mais il est nécessaire d’obtenir l’adhésion de la personne pour poursuivre un suivi. Toutefois, la première consultation peut faire émerger une demande chez un individu qui était pourtant réfractaire au départ.
L'adolescence est certainement la période où l’on a le plus besoin de l'aide d'un psychologue pour verbaliser ses doutes et ses angoisses, pourtant c’est souvent l’inverse qui se produit du fait de sentiments de culpabilité et de honte qui forment des résistances coriaces.
Dans certains cas où l’adolescent refuse la psychothérapie, le soutien au(x) parent(s) peut aider à comprendre ce qui se joue dans la situation, et à trouver un positionnement plus adéquat.
L'adolescent remet en question les repères sécurisants que lui ont fourni ses parents. Il élargit ses intérêts au-delà du cercle familial, il questionne, s’oppose ou critique le discours parental et rejette où s'approprie les valeurs de ce modèle.
L'adolescent en se détachant du parent navigue vers un inconnu plus anxiogène, une indépendance moins rassurante que l'enfance. Ainsi le jeune est longtemps tiraillé entre le « rejet » de ses parents (le fameux « lâche-moi ») qui l'autonomise un peu plus et le comportement infantile qui lui amène protection et réassurance. Il peut d'ailleurs passer d'un positionnement à un autre dans le même quart d’heure.
La remise en question des modèles parentaux peut prendre un tournant plutôt « discret » ou plutôt « bruyant », avec des attitudes allant du repli sur soi, de l'isolement, aux comportements de rébellion violents.
L’adolescent a besoin de trouver sa propre place dans la société et auprès de ses pairs. Ce n'est pas une chose facile car c'est aussi la période où interviennent les changements physiologiques et hormonaux qui transforment profondément le corps et le remodèle.
Les modifications si rapide de l'image du corps et de soi insécurisent l'adolescent, deviennent source de doutes sur soi-même, voire même de honte, retentissant ainsi sur la confiance en soi.
La communication avec les parents change. Le jeune devient plus secret, il donne la priorité à ses amis, rejette vivement les conseils, les critiques parentales et les perçoit comme des constats d'incapacité.
Par répercussion cette période déstabilise également les parents qui ont à s'adapter à la modification de la relation avec leur adolescent.
Au vu de la complexité de cette période, il est fréquent que des difficultés surgissent. En voici quelques exemples :
- Troubles des conduites alimentaires (anorexie, boulimie), conduites addictives (jeux, drogues, alcool…)
- Repli sur soi notable, inhibition importante, dépression, anxiété massive.
- Opposition constante, rupture de communication avec les parents, difficultés scolaires.
- Conduites à risques, auto-agressivité (scarification corporelles, mise en danger de soi) hétéro-agressivité…
Soutien aux parents
Les parents aussi peuvent se sentir dépassés, désorientés, ne sachant pas ce qui dans le comportement de leur enfant appartient au normal de l’adolescence ou au pathologique.
Prendre du recul, rechercher des conseils adaptés à sa situation et à son histoire, aide à se repérer, à se positionner au regard de cette nouvelle relation qui se met en place.
Psychothérapie
Elle se déroule en individuel avec l’adolescent. Parfois les parents viennent exposer le problème avant d’accompagner le jeune, mais il est nécessaire d’obtenir l’adhésion de la personne pour poursuivre un suivi. Toutefois, la première consultation peut faire émerger une demande chez un individu qui était pourtant réfractaire au départ.
L'adolescence est certainement la période où l’on a le plus besoin de l'aide d'un psychologue pour verbaliser ses doutes et ses angoisses, pourtant c’est souvent l’inverse qui se produit du fait de sentiments de culpabilité et de honte qui forment des résistances coriaces.
Dans certains cas où l’adolescent refuse la psychothérapie, le soutien au(x) parent(s) peut aider à comprendre ce qui se joue dans la situation, et à trouver un positionnement plus adéquat.
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Les adultes
Psychologue-Pessac-Alouette
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Les séniors
Psychologue-Pessac-Alouette