EMDR
Définition
L’E.M.D.R. (Eye movement desensitization and reprocessing) signifie la désensibilisation et le retraitement par les mouvements oculaires.
Cette approche psychothérapeutique a été mise au point en 1987 par une psychologue américaine : Francine SHAPIRO. Elle permet de retraiter des vécus traumatiques « non digérés », ou des évènements perturbants de vie, à l’origine de multiples problématiques.
Lorsque dans notre parcours de vie nous rencontrons des situations trop fortes émotionnellement, c’est-à-dire, au-delà de notre propre capacité de tolérance (humiliations, peurs intenses, manque profond de reconnaissance ou d’amour…), nous ne pouvons traiter et intégrer correctement ces évènements, comme nous le faisons habituellement, dans notre réseau adaptatif d’information.
Ces épisodes « non digérés » restent stockés de façon primaire avec les images, les sensations corporelles, les perceptions sensorielles, les pensées souvent dysfonctionnantes, que nous avions à ce moment-là. C’est comme si une partie de nous, liée à cet évènement restait figée à ce temps T, sans pouvoir être intégrée au reste de notre personne.
La plupart du temps nous n’avons pas conscience de ces contenus bloqués, parfois même nous pouvons avoir l’impression que nous avons dépassé ces évènements.
Avec ce type de stockage rudimentaire, à chaque fois qu’un élément du présent fait association avec la situation vécue dans le passé, il crée une sorte de passerelle temporelle déclenchant dans le présent tout le contenu non intégré (images, sensations, pensées…) vécu auparavant.
Par exemple, un enfant de sept ans qui assiste à une bagarre dans la rue où il voit une personne en sang. Il entre dans un état de peur extrême, avec le sentiment d’un danger menaçant son intégrité physique. Des années plus tard, il assiste à un combat de boxe avec un ami. Le fait de voir « des gens se battre » crée une association avec ce qu’il a vécu enfant. Il ressent alors, sans se l’expliquer, un profond malaise, des sueurs et une angoisse diffuse incontrôlable, et surtout sans cohérence avec ce qu’il vit actuellement.
Parfois les liens sont accessibles à la conscience, mais l’émotion reste incontrôlable et inadaptée.
La thérapie EMDR va chercher à remettre en route le processus de retraitement des informations qui n’a pas pu se faire naturellement dans le passé, parce que l’individu était débordé émotionnellement.
Grâce à des stimulations bilatérales alternées, le protocole EMDR va permettre au patient de dérouler les chaînes associatives liées à l’évènement traumatisant jusqu’à la disparition de l’émotion perturbante. Le souvenir reste mais il n’entraîne plus d’émotions négatives tel que la peur, la honte… Il reste neutre, distancié.
Les recherches actuelles ne permettent pas encore de savoir comment opère exactement L’EMDR, mais un parallèle a été établi entre les mouvements oculaires utilisés et ceux qui interviennent naturellement lors d’une des phases du sommeil (Phase REM ou mouvement rapide des yeux), où les yeux effectuent un balayage rapide de droite à gauche.
• Découverte par Francine SHAPIRO, psychologue américaine, en 1987, la thérapie EMDR est aujourd’hui mondialement reconnue dans le traitement des troubles du stress post-traumatique, notamment grâce aux nombreuses études scientifiques qui ont été réalisées.
• Elle est officiellement recommandée par la Haute Autorité de Santé (HAS) depuis juin 2007 et par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis 2013.
• Pour en savoir plus : www.emdr-france.org
Cette approche psychothérapeutique a été mise au point en 1987 par une psychologue américaine : Francine SHAPIRO. Elle permet de retraiter des vécus traumatiques « non digérés », ou des évènements perturbants de vie, à l’origine de multiples problématiques.
Lorsque dans notre parcours de vie nous rencontrons des situations trop fortes émotionnellement, c’est-à-dire, au-delà de notre propre capacité de tolérance (humiliations, peurs intenses, manque profond de reconnaissance ou d’amour…), nous ne pouvons traiter et intégrer correctement ces évènements, comme nous le faisons habituellement, dans notre réseau adaptatif d’information.
Ces épisodes « non digérés » restent stockés de façon primaire avec les images, les sensations corporelles, les perceptions sensorielles, les pensées souvent dysfonctionnantes, que nous avions à ce moment-là. C’est comme si une partie de nous, liée à cet évènement restait figée à ce temps T, sans pouvoir être intégrée au reste de notre personne.
La plupart du temps nous n’avons pas conscience de ces contenus bloqués, parfois même nous pouvons avoir l’impression que nous avons dépassé ces évènements.
Avec ce type de stockage rudimentaire, à chaque fois qu’un élément du présent fait association avec la situation vécue dans le passé, il crée une sorte de passerelle temporelle déclenchant dans le présent tout le contenu non intégré (images, sensations, pensées…) vécu auparavant.
Par exemple, un enfant de sept ans qui assiste à une bagarre dans la rue où il voit une personne en sang. Il entre dans un état de peur extrême, avec le sentiment d’un danger menaçant son intégrité physique. Des années plus tard, il assiste à un combat de boxe avec un ami. Le fait de voir « des gens se battre » crée une association avec ce qu’il a vécu enfant. Il ressent alors, sans se l’expliquer, un profond malaise, des sueurs et une angoisse diffuse incontrôlable, et surtout sans cohérence avec ce qu’il vit actuellement.
Parfois les liens sont accessibles à la conscience, mais l’émotion reste incontrôlable et inadaptée.
La thérapie EMDR va chercher à remettre en route le processus de retraitement des informations qui n’a pas pu se faire naturellement dans le passé, parce que l’individu était débordé émotionnellement.
Grâce à des stimulations bilatérales alternées, le protocole EMDR va permettre au patient de dérouler les chaînes associatives liées à l’évènement traumatisant jusqu’à la disparition de l’émotion perturbante. Le souvenir reste mais il n’entraîne plus d’émotions négatives tel que la peur, la honte… Il reste neutre, distancié.
Les recherches actuelles ne permettent pas encore de savoir comment opère exactement L’EMDR, mais un parallèle a été établi entre les mouvements oculaires utilisés et ceux qui interviennent naturellement lors d’une des phases du sommeil (Phase REM ou mouvement rapide des yeux), où les yeux effectuent un balayage rapide de droite à gauche.
• Découverte par Francine SHAPIRO, psychologue américaine, en 1987, la thérapie EMDR est aujourd’hui mondialement reconnue dans le traitement des troubles du stress post-traumatique, notamment grâce aux nombreuses études scientifiques qui ont été réalisées.
• Elle est officiellement recommandée par la Haute Autorité de Santé (HAS) depuis juin 2007 et par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) depuis 2013.
• Pour en savoir plus : www.emdr-france.org
EMDR
Indications
psychologue-pessac-alouette
EMDR
Durée
psychologue-pessac-alouette